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Le laboratoire art et époque est piloté par La Compagnie Théâtre Inutile et Miguel Benasayag.

Séminaire du 3 Mars 2014

Introduction par Miguel qui évoque son expérience à Florence (Italie) avec les habitants d’un quartier :

Le centre ville de Florence est devenu un cœur mort de la ville, l’université ou encore le Palais de justice sont excentrés sans lien avec l’histoire du territoire. Les quartiers n’ont pas de cohérence avec le cœur de la ville.Miguel poursuit un travail similaire à celui d’Amiens dans les quartiers florentins. Un noyau d’habitant a émergé comme « celui du séminaire » axé sur la question de l’art, sur la compréhension de l’époque.

Si le projet est similaire, la géographie et le comportement des habitants ne sont pas identiques entre les quartiers Florentins et le quartier Amiénois proche de Paris. Les dynamiques sont différentes.

Plusieurs axes de travail ont émergé : réflexion sur les déplacements des habitants dans leurs quartiers, film sur la parole des habitants et diffusé en place publique, présence d’un comédien qui chercher la réaction des habitants ; l’enjeu est de créer de la turbulence dans le quartier et de susciter des réactions.

 Reprise du séminaire à propos de l’époque baroque avec Norbert :

Ouverture avec le tableau « Vanité » de Philippe de Champaigne de 1848. Ce tableau à travers la tête de mort et le sablier est symptomatique de l’époque baroque. Cependant, ce tableau comme d’autres n’est pas arroches dans les temples protestants. Cette période est une lutte entre les idéologies historiques en place et les créations artistiques de l’époque.

Miguel par rapport à la réforme protestante : « la réforme est un essai d’une scission de l’église chrétienne pour s’adapter aux formes économiques en mutation ». Pour Luther, l’histoire a des lois accessibles aux hommes.

Ce changement et ce conflit entre catholicisme et protestantisme mettent en évidence le changement de paradigme propre à cette époque. C’est un changement des hommes au monde qui est perçu comme  une hérésie. Durant cette même période, à Rome, les églises se font nombreuses. Il y avait un besoin important pour décorer les églises.

On peut distinguer différentes formes de peinture :

–       La peinture convainquant.

–       Le naturalisme propre à Caravage avec un éclairage, un cadrage innovant avec des formes insolites et ténébristes pour l’époque.

–       Retour au contenu idéalisé.

L’importance du IV-V av. J.C  dans l’époque baroque : 

Polyclète, sculpteur de la période grecque est à l’initiative de la « mathématisation » de la sculpture.

Les corps dans ces sculptures sont pensés et précisément effectués.

Ce travail se retrouve à la période de la Renaissance il faut écho au classicisme.

Pour exemple : la mort du Laocoon, découvert au début du XVIe apparait comme une sculpture propre à la renaissance alors que cette sculpture date de l’époque hellénistique.

Le Baroque en Italie :

Naissance des académies, émergence des lieux de formations pour les jeunes peintres, à cette époque on commence à parler des nouveaux par les noms. Les peintres sont connus à travers leurs noms. C’est également le début des études sur les différents mouvements de peintures actuelles et passées. Une nouvelle réflexion propre à cette époque est née.

La plaie du Christ de Caravage est le tableau maître qui illustre le changement au cœur d’une époque. Pour la première fois, les apôtres ne sont plus perçus comme des représentations saintes et catholiques.

–       Ce tableau connu à travers la représentation du « doigt dans la plaie » est caractérisé également par « le ténébrisme du Caravage », le jeu des ombres et le contrôle de la lumière sont spectaculaires.

–       Le naturalisme du Caravage est intéressant par sa représentation de la mort, ou le corps est perçu comme endormi. La mort n’apparaît pas comme dramatique, mais calme.

–       Les apôtres sont représentés comme des êtres réels, ce qui à l’époque apparaît comme blasphématoire.

–       De plus, le doigt « dans la plaie » aurait pu être critiqué, mais cette représentation est un passage biblique.

La représentation en noir et blanc du tableau de Saint Mathieu de Caravage, écrivant son évangile dicté par la parole divine (représentée par un ange). Cependant, l’ange représenté comme une douce jeunesse fut gênant pour le Vatican et n’a pas été perçu comme digne du catholicisme.

Pour ce faire, un nouveau tableau de Saint Mathieu avec un ange « volant » conventionnel fut réalisé.

L’émergence de nouvelles tendances en Europe :

Rubens : Artiste demandé dans toute l’Europe, connu pour ses œuvres comme : les trois Grâces, la mort de Sénèque, la Bataille des amazones, Annonciation, enlèvement des sabines. Il est connu pour ces lignes de compositions obliques voir courbes contrairement aux lignes strictes et classiques. Ces tableaux sont marqués par la maîtrise de la couleur et de la profondeur.

Toussaint : « les berges d’Arcadie » cela représente la mort. C’est une forme de vanité. Le thème est complètement baroque contrairement au classicisme du tableau.

Velasquez : Peintre espagnol, très important et va être une référence à l’époque post-moderne notamment pour Manet.

Ces trois artistes sont révolutionnaires pour l’époque en matière de Colorie, de profondeur et de maîtrise. Velasquez et Rubens sont caractérisés comme étant des peintres du colorie, ils osent, le conventionnel mute.

– Le paysage :

Le Baroque est caractérisé également par la mise en avant des tableaux représentant des paysages. Les formes mutent et prennent de nouvelles envergures. Claude Lorrain (Gellée), peintre français travaille en Italie et peint des paysages idéalisés. Il ne reproduit pas. Il donne un nouveau sens à la perception de celui qui regarde le tableau. La lumière est fulgurante.

Les peintres hollandais sont également les précurseurs en matière de paysage. Il faut préciser que ces tableaux demeurent encore pour l’époque des peintures en atelier.

– La nature morte : 

Les peintures de Nature morte ont trouvé refuge en Hollande, appelées à l’époque les provinces unies, royaume protestant. En effet, les peintres qui n’avaient pas de commandes en Europe et qui n’étaient pas reconnus par les royaumes s’y réfugiaient.

La nature morte devient de la peinture achetée par la Bourgeoisie. La plupart de ces peintres reconnus aujourd’hui ne pouvaient pas subvenir à leurs besoins à l’époque et étaient polyvalents pour gagner de l’argent autrement. Les provinces unies sont caractérisées par ces peintres « spécialistes » : paysage, nature morte, genre, peinture d’animaux.

 Deux exceptions : Rembrandt et Vermeer.

Rembrandt : « La leçon d’anatomie ».

Miguel : historien Michelet, faisait beaucoup de dissection de cadavre, il cherchait dans le sexe des femmes quelque chose qui renvoie au plaisir. Où est-ce que cela se passe pour la femme ? Il veut pister, il veut totaliser quelque chose qu’il ne comprend pas. Il écrit la « sorcière ». C’est en cela que Michelet et Rembrandt sont proches, car ils se questionnent sur la nature humaine en ce qu’elle a d’intime et à l’époque interdit de représenter.

Vermeer : Il est caractérisé par Descola comme étant l’exemple de la peinture naturaliste en lien avec le caravagisme. C’est une peinture de la lumière, cela se rattache à la peinture baroque.

–       Opposition :

Dans l’histoire des tableaux, il y a des conflits autour de la forme qui sont importants pour l’époque et qui sclérosent le travail de certains artistes.

Charles Lebrun, premier peintre de Louis XIV, représente le classicisme français et illustre parfaitement ce style dans un tableau du Chancelier Séguier fin XVII.

Ce peintre défendu par l’académie royale de peinture est pour le dessin et contre les peintures comme Rubens qui représente le courant Coloriste, partisan de la couleur.

Beaucoup défende l’importance du dessin et non pas de la couleur. Les coloristes vont gagner la querelle à la fin du XVII, on va ensuite basculer sur le rococo.

Autres exemples de peintres propres à cette époque :

–       Pierre Mignard : premier peintre du roi en 1790, défendu et soutenu par Molière.

–       Antoine Poupel : membre de l’académie fin XVIIe, connu pour son portrait en 1793 de Démocrite. On a longtemps voulu faire passer ce tableau pour un Rubens, mais non ! Il va devenir peintre du roi, une victoire pour les coloristes dont Poupel fait partie.

–       Le Bernin : grand Sculpteur de la cour de Versailles, il crée des jardins à la fois style baroque et style classique pour ravir la cour du roi.

Réaction de Miguel :

« On essaye de voir à quoi cela renvoie. Par rapport au contenu. Par rapport aux motifs, On voit cette émergence de la figure de l’homme. » Cela s’aperçoit notamment dans la production des tableaux hollandais où les villes marchandes deviennent un modèle de peinture, ou encore les hommes, les femmes, la ville comme une merveille à l’heure où Amsterdam était un des centres de la pensée du commerce. La peinture dans sa totalité ne renvoie plus désormais forcément au Vatican. La Virtuosité du peintre commence à être mise en avant. On cherche de moins en moins les symboliques religieuses, mais on commence à se questionner sur le sens de la peinture pour ce qu’elle est. De plus, on représente la vie vraie par rapport à la vie des hommes illustres de certains tableaux.

 

– La naissance de l’Anthropocène :

1600 : Giordano Bruno est brûlé sur place publique pour avoir développé l’Héliocentrisme, car qualifié de révolutionnaire.

1660 : Galilée est appelé au Vatican. « La défaillance de Galilée c’est ce qui a trahi la science ». Berthold Brecht. Brecht dit cela dans le sens ou Galilée n’a pas tenu face à la pression du Vatican. Il y a une forme d’antithéisme dans les pratiques du Vatican. Car à cette époque, il utilisait les cartes de navigation de Copernic et Galilée et dans un même temps les condamnait pour leurs recherches. Il faut attendre 2009, pour voir une statue de Galilée fleurir dans les jardins du Vatican.

La question de la représentation est centrale, peut-on tout représenter ? Où est-ce qu’il y a du non-représentable ?

Aparté sur Che Guevara comme représentation d’un antithéisme contemporain. Il fut l’emblème anti- stalinisme et du communisme. Et désormais il est perçu pour beaucoup comme un ancien membre du parti communiste. Cela est une caractéristique d’une époque, comportant des frontières floues et des paradoxes propres.

Aparté sur le propos du séminaire et de la recherche : l’organicité Art et Epoque.

Aujourd’hui, plusieurs faits apparaissent comme une forme de contre-réforme à notre époque.

–       La question de la manif pour tous.

–       L’émergence de l’Islam militant.

Ces nouveaux mouvements politiques sont structurés et s’inscrivent dans un mouvement post-moderne. Dès lors, il est important pour nous de comprendre comment distinguer ces épisodes flous avec des éléments contradictoires.

« Ce n’est pas un cours, mais une hypothèse de travail, quelque chose que l’on veut vous engager, on n’a pas un discours tout fait ». M.B

Il est fondamental de s’intéresser à la question de l’organicité, on essaye de comprendre quelle unité organique parle de ces formes. Comme nous l’avons vu à travers les interventions de Karine et de Norbert : on voit distinctement dans la peinture et la sculpture, un détachement progressif de l’art pour dieu à l’art pour d’autres formes. Prenons deux exemples : la peinture hollandaise avec les villes commerçantes ou encore la peinture représentative du pouvoir avec le Prince de Machiavel.

L’objectif est d’arriver au mois de juin avec des expériences sur plateau à un point où nous pouvons comprendre ce devenir entre le monde analogique du moyen-âge et l’émergence de l’homme vers le post modernité.

Il y a des sujets que nous voulons développer :

–       Les quatre ontologies de Descola.

–       L’hybridation générale de l’homme. Le problème c’est qu’il n’y a pas d’organisme régulateur sur ces questions. Il y a une possibilité de tout changement dans notre société dans lequel le seul principe formel d’auto-régulation, de régulation, d’intégration organique est macro-économique. La recherche n’a jamais été autant capturée par une idéologie qu’est l’économie. L’évolution de la vie sur terre n’est plus contrôlée par des paradigmes religieux, mais des paradigmes économiques.

–       Dans ce « bordel tous azimuts », ou plutôt, est ce qu’il y a des noyaux organiques autre que la macro-économie. La dérégulation de la recherche, économique, urbanistique c’est ce que nous voyons.

–       L’idée est de se dire quelle forme organique en dispute, qui préserve la vie, commence à émerger ou pas.

–       L’enjeu n’est pas de dire ce qui devrait être.

–       Si on commence à comprendre cela, on sera peut-être capable de trouver dans un territoire ou émerge des formes auto-organisées en lien avec des formes existantes.

–       L’enjeu est de comprendre si la modernité est finissante avec une atomisation individuelle. Comment le post-modernisme va détruire l’individu qui va orienter nos vies ?

–       Qu’est-ce que l’émergence du profil comme nouvelle forme anthropologique ?   (analogisme, totémisme, animisme : formes contemporaines de l’apparition de l’homme).

–       Lettre de Benjamin constant à Kant.

La connaissance implique un sujet de la connaissance, un objet de la connaissance et une interface qui est la connaissance.

Miguel : 

« L’homme ne peut se rendre maître et possesseur de la nature » Phrase de Descartes en rapport avec l’émergence de l’époque de l’homme. L’homme peut devenir maître possesseur de la nature, mais à ce moment il n’existe plus. Les savoirs s’articulent avec des structures de pouvoir et de sociabilité. Quelle place pour la pensée ?

À quel monde correspond une terre qui devait être forcément plate ? De quoi elle parle ? Tout en sachant que les Égyptiens ou encore les Incas comprenaient que la terre n’était pas plate, alors à quelle domination de la pensée « une terre plate » renvoie-t’ elle ?

Quand « l’Homme » comme dispositif de pouvoir s’oriente vers le cerveau, vers quoi s’oriente-t-il ? Le cerveau même pour Descartes, à une place particulière. C’est une forme d’interface dans l’anatomie imaginaire. Descartes place clairement le cerveau du côté de l’esprit et le corps est en dessous. On le voit pas rapport à la glande pinéale (représente le passage entre la pensée et le corps). Il se situe entre le cerveau et le corps. Le cerveau reste dans toute la modernité reste comme une interface d’autre chose.

Kant lui-même va dire que tout dans la nature est mécanique n’a pas de finalité propre. La théologie dans la nature, quelque chose de plus loin qui ordonne ce qui est ici. Science de la mésologie entre le local et le global. Il n’y a plus une forme unie qui s’adresse à une forme unie, il y a de la dispersion avec des rapports locaux à locaux. C’est l’idéologie post-moderne.

Toute l’organisation de la vie s’explique par les gènes qui veulent s’exprimer selon Dawkins, père de la mémétique. Ou encore nous pouvons citer des exemples de ce que l’on appelle en science : la théorie de l’égale validité. Il n’y a aucune loi, mais seulement des phénomènes particuliers. La science n’a pas le droit de représenter des universaux quelconques. La science est un récit parmi d’autres récits.Tant que l’on ne peut pas nommer la cause, la maladie rien n’existe. Tout dans notre époque parle du subjectivisme total contre toute évidence.

Kant :

Définition de l’organisme : C’est ce qui est cause et effet de lui-même.

Miguel : « La cause et l’effet sont continus, c’est ce qui a une intériorité et une intentionnalité. Ce que va faire l’organisme en question n’est pas un rapport feedback avec son milieu, mais avec son histoire. Un organisme n’est pas quelque chose qui existe dans la pure actualité. La théorie du chaos émerge de théories non programmées, qui sont des phénomènes d’ensemble, de groupes. Ce sont des essais pour rester dans le physicalisme. Il y a lois qui précèdent un tout et dépasse l’organisme actuellement existant. Pourquoi est-ce que le Scorpion pique et meurt ? Parce que le Scorpion est retenu dans son espèce et meurt parce qu’il n’est pas dégénéré (sens propre). »

Jean Petitot :

La complexité émerge des parties élémentaires. La complexité est sa propre histoire dans l’organisme. L’organisme n’est pas seulement un être vivant, mais un ensemble, une ville, des manifestations artistiques. L’organicité est l’hypothèse présenté dans le Tao,  comme un principe vital propre à beaucoup de cultures.

Petitot /Kant,

La structure à priori avant l’expérience. On ne saurait pas admettre que la nature s’auto-organise. Dans sa technique de production la nature est nécessairement mécanique, autrement dit en terme plus moderne, le réductionnisme physicaliste est la seule thèse valable en droit

La mécanique veut dire que la seule structuration des mouvements et des phénomènes dans la nature est due à une concomitance des éléments. Des théories vont émerger notamment avec « l’interaction à distance » selon Newton, ou encore l’apparition d’une rupture avec la physique d’Einstein dont va apparaître la microphysique. Cela va donner un nouvel élément au fait que tout est mécanique dans l’univers. De plus, la théorie des champs avec Heisenberg, Born, Jordan qui vont marquer de nouvelles perspectives de réflexions.

La théorie des champs est une hypothèse qui parle des phénomènes incroyables. L’organisme n’est pas un champ. Le rapport entre les parties de l’organisme, avec une intériorité et une intentionnalité, un organisme ne fait pas n’importe quoi. Les parties d’un organisme existent toute l’un et par l’autre.

Il y a un rapport avec Giuseppe Longo, un organisme fonctionne comme un étant critique étendu (quand l’eau boue, il y a un moment donné ou les molécules localement se mettent en corrélation critique ou le local et le global interagissent de manière solidaire).

Pour Longo, un organisme fonctionne comme un état critique, mais étendu dans le temps, un organisme est un dispositif où les parties restent toutes en formant un tout, un rapport global/local, la vie de l’organisme est le maintien de cet état critique.

Il va donner une hypothèse qui utilise des méthodes scientifiques, la première fois depuis la déconstruction post-moderne nous permet de parler du fait qu’il existe de tout en tout (auto – organisé).

Cela rappelle une réflexion de Kant : « Ceci dit, c’est un fait d’observation qui existe dans la nature des êtres organisés et on ne voit pas comment penser mécaniquement l’organisation. »

L’environnement à un sens « téléonomie ». Dans la biologie, comme dans la sociologie quantitative, il n’y a pas de sens mais des processus sans sens. En quoi le contemporain est le questionnement d’un sens qui témoigne d’un questionnement organique ?

Miguel : « La dislocation de la forme s’adresse à un être disloqué lui-même, même si la physique et la chimie restent à déployer tout, il restera un résidu. De ce résidu dépend le reste de la pensée, de la société, de l’art non ? »

Quand une société s’efforce pour démolir toutes les formes organiques, il y a la capture par un organisme comme l’économisme. La finalité ne peut être qu’économique. À quel point le visage de toute cause repliée est remplacé par une cause métaphysique externe qu’est l’économiste ?

Deux formes de résistantes post-modernes sont existantes :

–       la souffrance (forme de résistance, cancer, dépression, destruction de l’environnement)

–        Là où cela se manifeste en positif, il y a une résistance en positif, pas seulement en souffrance, qui se cherche en tant qu’organicité. C’est dans l’art.

La force du néolibéralisme est telle que, pour le moment, outre l’art qui est attaqué, démoli notre époque n’a pas pu produire des formes d’organicité alternative identifiable.

Notre conviction, notre hypothèse, c’est à travers les formes artistiques est qu’il y a une forme de compréhension dans l’époque, mais aussi d’action. L’art travaille l’époque dans une résistance qui permet de sortir de l’impuissance. Il faut renouer avec la puissance d’agir.

Intervention de Pedro :

Pedro nous fait part d’un reportage qui fait sens au séminaire. Il s’agit d’un reportage sur le Kerala, état indien où dès 1957 des communistes (non-staliniens) ont pris le pouvoir. Ce reportage montre une alternative possible au système néolibéral. Toutes les religions y sont admises, la dimension spirituelle est importante. Beaucoup de manifestations ont lieu au sein du pays. L’espérance de vie est de 71 ans contrairement à 60 ans pour le reste de l’Inde. Pedro précise que son intervention a pour but à montrer l’existence de forme alternative et il précise « Je ne vais pas en faire un nouveau paradis sur terre ».

Miguel : « D’un point de vue politique, ce que l’on veut c’est lancer une dynamique de laboratoire partagée, on n’a pas une hypothèse de professeur, on essait de voir dans ces choses intermédiaires, au plateau et dans le quartier. C’est important de voir qu’il y a une forme d’organisation auto-régulée ».

Nicolas Saelens précise à la fin du séminaire l’enjeu de la prochaine réunion entre deux où l’important est de réfléchir aux formes artistiques, aux représentations, aux ressentis. Il faut réfléchir ensemble à ce qui fait sens, unité, organicité dans les formes artistiques actuelles.

 A.K

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