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Le laboratoire art et époque est piloté par La Compagnie Théâtre Inutile et Miguel Benasayag.

Séminaire du 6 octobre 2014

Le séminaire commence à 16h00, Miguel Benasayag et Nicolas Saelens présentent l’organisation du Laboratoire art et époque pour la saison 2014- 2015.

En effet trois grandes thématiques trimestrielles vont structurer le laboratoire pour cette nouvelle saison : l’organicité, le transhumanisme et l’intelligence artificielle. Mais également se déclinent sous différents rendez- vous :

• Les séminaires :

Le séminaire est le lieu de la recherche théorique autour des questions de mutation de notre époque. Il est mensuel. Il est organisé autour de trois séquences d’une heure autour d’une même thématique : intervention d’un invité, intervention de Miguel Benasayag et un temps d’échange avec le public-chercheur. Bien qu’étant ouverts à tous, nous souhaitons que le public, au sein des séminaires, s’inscrive activement en tant que public-chercheur.

• Les laboratoires artistiques :

Le laboratoire artistique est un temps de travail d’une semaine par trimestre réunissant l’équipe de la Compagnie Théâtre Inutile et Miguel Benasayag. A l’issue de la semaine, un temps de restitution public, accompagné d’une conférence permettra d’échanger sur ce qui vient d’être vécu au plateau. Le laboratoire artistique est l’occasion de travailler, avec les outils du théâtre, la question du vivant dans le spectacle. Cette question s’articule autour du lien entre le plateau et le public : Comment le théâtre peut être le lieu de croisement de la pensée et de l’expérience ? Comment fait-on cette expérience au théâtre dans le plaisir, grâce au poétique ?

• Les réunions entre-deux :

C’est l’endroit du public-chercheur. Il se retrouve entre deux séminaires pour réfléchir à la manière dont le contenu théorique peut être mis en oeuvre sur le terrain. Des groupes de travail peuvent se mettre en place, et des interventions pour le séminaire peuvent être proposées.

• Le Cheval bleu :

Le cheval bleu est un atelier de fabrication de formes artistiques en articulation avec différents publics sur un territoire. Il se veut itinérant, de quartier en quartier, sur le territoire d’Amiens métropole. Il interroge notre rapport à l’art et notre relation aux normes propre à notre époque.

Objectif :

Pour Miguel Benasayag, l’objectif du laboratoire est ambitieux et passe par l’articulation d’un travail de recherche avec un groupe restreint. Il ne s’agit pas d’un séminaire ou les intervenants ne font que des exposés mais il s’agit bien d’un travail partagé par tous les acteurs.

Notre époque est caractérisée par des changements d’importances inégales en matière de technologie, de communication et d’information. Les promesses de la technique impact la vie des Hommes mais ne permettent pas de réflexion sur ces conséquences. Si nous voulons comprendre notre époque à travers différents composantes : science, chimie, anthropologie, cela nécessite une connaissance non négligeable. Or, il y a une dimension dans laquelle tout le monde peut avoir un accès immédiat à ces problématiques : ce sont les formes artistiques.

Quelles sont les formes qui manifestent la dispersion de notre époque ?

Les progrès de la technique et l’autonomie de la macro-économie sont devenus des forces incompréhensibles auxquelles les humains et la culture ne peuvent rien. La résistance passe par la création des sens, des formes, des nouveaux modes d’organicité. L’enjeu est de créer des ponts avec les équipes de chercheurs professionnel afin d’entamer un dialogue avec le laboratoire comme le lieu de recherche autour des formes artistiques propres à notre époque, en lien avec la question du vivant.

Les problématiques avancées dans le laboratoire nous concernent tous : est-ce vrai qu’à travers les biotechnologies, nous sommes dans une époque de l’illimité total ou est-ce qu’il y a des formes qui ne dépendent pas de la volonté humaine ?

Quand on parle de dislocation de toute appartenance, de toute territorialisation, on n’appartient plus à une famille, ou à une religion, on ne porte plus sur nous les vêtements de notre condition sociale. L’habillement, comme nous l’avons vu avec l’intervention de Marie Ampe de la Compagnie Théâtre Inutile dans un précédent séminaire, était une évocation de la territorialisation de la personne. L’habillement est devenu aujourd’hui la preuve de cette déterritorialisation du tout est possible.

« Ce que nous cherchons est d’une complexité énorme mais elle est partout ! » Miguel Benasayag.

La dislocation de l’homme à travers les neurosciences :

Miguel Benasayag nous explique qu’il existe une molécule qui efface des souvenirs et d’autres qui activent les souvenirs. La mémoire dans le présent de l’homme est une sculpture entre oubli, modification des actes passés et production de souvenirs non vécus. Nous pouvons citer deux modèles de mémoire : l’ordinateur et la modification neurologique. Avec la biotechnologie, l’informatique, les cellules souches, on arrive à façonner un monde dans lequel les questions des sens et des formes ne sont plus d’actualités. Nous voulons comprendre ces questions à travers les manifestations artistiques et les manifestations de résistance.

Tout commence et finit à partir de la production artistique. Ce que nous, en occident, appelons l’art relève du lieu le plus profond des productions des formes de l’époque. Montrer ce qui se manifeste dans l’art est la même chose qui se manifeste dans la biologie, dans l’économie sous des modes différents. Sauf que dans l’art il n’y a pas besoin de conceptualisation pour savoir de quoi il s’agit.

 Mode de travail :

Travailler en petit groupe permet d’aborder tous les thèmes de cette saison afin de les partager un maximum. Chacun à travers son expérience, par ses connaissances en économie, en politique, en éducation est invité à réfléchir dans le laboratoire. Il faut un noyau dans lequel la problématique soit la nôtre afin de tisser des ponts avec des chercheurs. Lors des séminaires, l’enjeu n’est pas d’inviter des personnes pour parler de leurs travaux personnels, mais bien de les inviter à travailler autour de la problématique du Laboratoire art et époque en partageant leurs savoirs. C’est l’enjeu de l’expérience autour du cheval bleu.

Cheval bleu : Aller à la rencontre du territoire.

Il est important, à travers la recherche du vivant dans l’expérimentation théâtrale, de toucher les personnes qui ne vont pas au théâtre, en créant une réflexion avec les quartiers, les collèges avec toutes les personnes qui ont envie de partager notre travail de recherche.

Histoire du cheval bleu :

Les années 1970 sont marquées par des courants antipsychiatriques en Italie. Les hôpitaux psychiatriques comportaient en leur sein des traitements inhumains pour les patients. Marco Cavallo, après avoir confectionné un cheval bleu, est sorti dans les rues de Trieste à Bologne avec la coopération de patients et d’artistes engagés afin de « libérer les fous ». Cette démonstration suivie d’un mouvement social dans l’ensemble de l’Italie dénonçait la pression et les traitements cautionnés par la société italienne.

« La modification de la société par l’intolérance permet l’établissement de la folie ». Miguel Benasayag

L’enjeu de la Compagnie Théâtre Inutile est de reprendre le postulat du cheval bleu afin d’interroger les normes de notre société, pour les sensibiliser aux mutations de notre époque. Amener une réflexion sur le territoire d’Amiens Métropole afin de susciter chez les acteurs du territoire une réflexion sur les mutations technologiques et les dérives possibles de l’artefactualisation du vivant.

« L’idée est de produire un objet qui symbolise les dysfonctionnements de la société là où les gens sont pris dans la folie du quotidien. L’idée est de voir comment avec des outils simples et ludiques, l’on peut produire des situations dans lesquelles l’invisible structure la vie, et comprendre comment le rendre visible. » Miguel Benasayag.

Comment se positionner aujourd’hui dans la société ?

  • Position « rétroviseur » : le souhait pour une partie de la population de retourner à des valeurs dogmatiques et religieuses afin de se préserver des évolutions technologiques et sociétales.
  • Position «  Humaniste » : selon laquelle l’évolution technologique, transhumaine, promeut l’Homme au cœur des réflexions à travers un modèle économique qui le cautionne.

Les valeurs de l’homme : travaux de Duby et d’Ariès sur l’histoire de la vie quotidienne correspond à la fabrication historique de l’homme avec une intériorité et correspond à une épaisseur culturelle de l’homme.

Nous sommes à un endroit, ou l’important n’est plus de comprendre le monde et la place des hommes en son sein. Nous nous intéressons à la « mesure » de la société et non plus à ce qui est « mesuré ». Nous sommes arrivés à la modélisation du monde, mais rien ne fait référence au monde présent, la personne devient un individu, et se structure à travers l’appartenance de classe, au travail, à la famille. On passe de cet être territorialisé à un être qui doit devenir l’idéal de la mondialité.

«  Je ne sais pas à quelle étape nous sommes de la science d’aujourd’hui. Dans le monde d’aujourd’hui nous n’avons pas les outils qui permettent de vivre comme il faut. Il faudrait que chacun d’entre nous soit capable de parler quatre à cinq langues, une connaissance de toutes les cultures de la planète, des religions, etc. On n’a pas l’outil qui nous permet de vivre de manière paisible et de dire le monde tel qu’il est aujourd’hui. » Pedro.

« Je suis en train d’acquérir un épanouissement que je rêve pour tout le monde, je passe par l’observation et surtout la parole chez qui je déplore dans mes relations, une espèce d’incapacité, à mettre la parole en accord avec la vérité. On fait le contraire de la promesse que l’on ma faite, si on ne dit pas la vérité avec la parole, nous ne pouvons plus faire confiance à la parole, cela ne m’étonne pas que l’on soit tous plus ou moins dépressifs. » Jeannine.

L’homme, la naissance d’une forme anthropologique :

On accepte deux tendances, soit la recherche de l’unité à travers une entité comme dieu ou la recherche de l’homme dans la modernité. C’est-à-dire que nous assistons à une forme d’artefactualisation du monde sans prendre le temps de la recherche et de la réflexion sur les êtres humains.

Pour Philippe Descola, l’idée est de comprendre la fin d’une époque, d’un paradigme, la fin de cette forme qui n’est pas la fin de toute structure sociale et culturelle. C’est la fin d’une forme. Descola montre comment entre l’espace humain, la culture, l’environnement, il y a eu d’autres formes de structuration. La question est de savoir comme nous structurer à travers ces évolutions majeures de notre monde. Par rapport aux quatre ontologies de Descola, toutes ont survécu, l’animisme et le totémisme sont présents encore dans certains fonctionnements de pensée. Cependant la naissance de l’homme comme croyance a connu un début historique, démontre certaines limites, et nous pousse à nous interroger sur la place du vivant dans notre époque à travers l’expérimentation théâtrale pour interroger les nouvelles formes artistiques afin d’appréhender les évolutions majeures de notre société.

La compréhension des mécanismes visibles et non visibles de la marionnette pour Ludovic Darras, comédien de la Compagnie Théâtre Inutile :

Lors de différents ateliers et différentes interventions autour de la pièce de théâtre «  En Guise de Divertissement », Ludovic cherche à appréhender auprès des élèves la différence entre intentionnalité et visibilité de l’intention. L’idée est de travailler sur la manipulation de marionnette afin que l’élève puisse voir comment, avec un objet manipulable, on peut créer une recherche où l’on décrit une situation. Est-ce que l’on lit la situation comme on aurait voulu le décrire ?

A partir du mannequin, on vérifie si l’intention de manipulation est visible.

Ce travail en lien avec la marionnette renvoie à la manipulation du vivant, en se questionnant sur l’intentionnalité des nouvelles technologies et de savoir dans quelle mesure cela est perceptible par les individus composant notre société.

« L’idée est de comprendre les mécanismes, les paradigmes post-modernes pour agir, je pense que cela n’a aucun intérêt de faire ça en grande masse. Les problèmes de l’époque, les problèmes artistiques convoquent certaines personnes, alors l’ important ce n’est pas que tout le monde assure les problèmes mais qu’ils puissent les traiter de façon suffisamment profonde. » Miguel à propos du public-chercheur.

Les Séminaires
2 juillet 2016

séminaire du lundi 13 juin 2016

25 mars 2016

Séminaire – 7 mars 2016

8 février 2016

Séminaire – 1er février 2016

28 janvier 2016

Séminaire – 11 janvier 2016

14 janvier 2016

Séminaire – 7 décembre 2015

14 janvier 2016

Séminaire – 5 octobre 2015

14 janvier 2016

Séminaire – 1er juin 2015

14 janvier 2016

Séminaire – 11 mai 2015

14 janvier 2016

Séminaire – 13 avril 2015

14 janvier 2016

Séminaire – 9 mars 2015

14 janvier 2016

Séminaire – 2 février 2015

14 janvier 2016

Séminaire – 5 janvier 2015

14 janvier 2016

Séminaire – 1er décembre 2014

14 janvier 2016

Séminaire – 17 novembre 2014

14 janvier 2016

Séminaire – 6 octobre 2014

14 janvier 2016

Séminaire – 2 Juin 2014

14 janvier 2016

Séminaire – 5 mai 2014

14 janvier 2016

Séminaire – 7 avril 2014

14 janvier 2016

Séminaire du 3 Mars 2014

14 janvier 2016

Séminaire – 3 février 2014

13 janvier 2016

Séminaire – 3 février 2014

13 janvier 2016

Séminaire – 6 janvier 2014

13 janvier 2016

Séminaire – 2 décembre 2013

13 janvier 2016

Séminaire – 4 novembre 2013

13 janvier 2016

Séminaire – 7 octobre 2013

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Compagnie Théâtre Inutile

24 rue Saint Leu
80000 Amiens

Tél. 03 22 92 17 98

Nicolas Saelens, responsable artistique

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