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Le laboratoire art et époque est piloté par La Compagnie Théâtre Inutile et Miguel Benasayag.

Séminaire – 7 avril 2014

Retour sur le Laboratoire plateau (Miguel) :

Il ne s’agit pas de chercher le sens de ce qui est perçu au plateau mais de comprendre quelles sont les formes artistiques présentes sur le plateau ? Qu’est-ce qui fait sens pour le public ? Qu’est-ce qui représente le vivant au sein de notre époque ?

Plasticien, compositrice, comédiens, metteur en scène, écrivain s’emparent du plateau pour chercher ensemble à appréhender l’espace. Les formes et les liens qui se tissent au fil du travail.

Comment la musique s’inclut elle avec les comédiens ? Quelles sont les relations au plateau des comédiens ? Des objets plastiques de Norbert Choquet, du texte de biotechnologie de Kossi Efoui, ce moment est une recherche partagée ou les interactions avec le public sont fondamentales.

Le Laboratoire plateau permet de réfléchir au plateau, à travers nos différents vécus, nos différentes perceptions. Le public fait part de son ressenti et sa perception. C’est dans cette mesure que les échanges permettent pour la compagnie, de réfléchir à leurs travaux de plateau. Le public réfléchit et perçoit la construction et la recherche de plateau.

Miguel précise qu’une dame qui n’était jamais venue au séminaire est intéressante par ces propos  « Je ne comprends pas ce que vous voulez dire ». Pour elle, rien ne se dégageait du plateau, rien ne la touchait. N’est-ce justement pas la compréhension ou non, entre le public et le plateau qui permet au laboratoire de devenir une recherche cohérente, en tenant compte de la multiplicité de nos perceptions ?

En psychologie, on peut montrer les différentes tâches de Rorschach afin que le patient se projette pour évoquer son subconscient. Ce type d’expérience n’est pas l’enjeu du laboratoire. Nous ne cherchons pas les projections inconscientes. Notre époque scientifique, artistique, sociale a abandonné la prétention de comprendre, comme le précise René Thom «  Prédire ce n’est pas comprendre ». Si notre époque a fait des choix sur des profilages statistiques pour prédire l’évolution de notre société, elle ne cherche pas la compréhension dans le présent.

Intervention de Karine Dumont à propos de l’évolution de la musique dans nos époques :

Après avoir cherché à appréhender le moyen âge, la musique baroque, nous sommes arrivés fin XVIIe. Nous avons compris que la musique évolue avec son époque, ou plutôt que l’époque conditionne l’émergence de la musique :

–          Pourquoi compose-on de la musique ?

–          Pour qui compose-on la musique ?

–          Avec quoi et quels outils ?

Évolution des outils :

Le moyen-âge est caractérisé par les premiers outils de composition, début de la gamme et de la solmisation.

–          Qu’est-ce que représente la musique ?

–          Avec qui est-elle en communication ?

–          Question de son autonomie ?

–          Quel est son langage ?

–          Qu’est-ce qui est beau en musique ?

La musique a toujours été sur une logique de système lié à une civilisation et une époque donnée :

Nous sommes passés de la musique modale et religieuse du moyen âge à l’émergence d’une musique classique propre à la renaissance et évolue fortement avec le baroque, avec de nouveaux systèmes tonals, début de la recherche de l’accord. La musique devient aussi représentative de la recherche de la nature, mais de plus en plus se destine à la virtuosité.

La période baroque :

–          1722 : période bourgeoise, naissance du clavier tempéré avec Bach, la recherche musicale s’effectue autour de la virtuosité et de l’instrumentale.

–          1750 : mort de Bach, émergence de la musique classique.

–          1830 : émergence du romantisme.

La musique classique est perçue comme la musique savante occidentale. Elle est classique, car elle fait autorité et est considérée comme un modèle.

La musique est créée pour elle même, loin des princes et des religions.

 La question de la transcendance divine :

La continuité est avec le cosmos, alors que la modernité est la question de l’œuvre de l’homme lui-même. On passe d’un niveau céleste à un niveau terrestre. En terme de forme, la musique baroque est fleurie. On assiste à une remise en cause de cette complexité, on commence à enlever la polyphonie, les ornements.

Le style est plus simple, il a vocation à plaire. On parle du style galant, on recherche la mélodie face à la complexité harmonique.

On recherche les accords parfaits.

–          « Alceste » de Christoph Willibald Gluck de 1767.

Avec ce style galant, cet opéra est un divertissement orchestral, une forme de vérité dramatique.

–          La trinité : Hidden, Beethoven et Mozart.

Cette trinité illustre l’époque des lumières, un même langage musical est compris et utilisé dans toute l’Europe.

–          Concerto pour Piano N°9 composés par Mozart à l’âge de 21 ans en 1777.

Pour décrire les œuvres, on va avoir un vocabulaire de l’ordre de l’émotion, on va voir apparaître l’idée du ressenti. Elle aurait le pouvoir de suggérer et de laisser parler son imaginaire. En réaction à l’émergence de ces émotions, va se développer une musique plus religieuse : Empfindsamkeit.

Un mouvement politique et littéraire nait en Allemagne : Sturm und Drang (Tempête et passion). Ils prônent la révolution des sentiments à travers des chants expressifs.

L’idée du ressenti et de l’interprète qui joue une œuvre en l’interprétant est au cœur de la création.

Karl Philipp Emmanuel Bach, fils de Bach «  il me semble que cette musique doit toucher principalement le cœur ».

–          La sixième symphonie de Beethoven illustre cette recherche.

Miguel :

Il faut s’imaginer le début du siècle, la rationalité devient triomphante après la Révolution française. On va faire table rase du passé, changement de calendrier.

Début du siècle de la systématisation de Darwin, Marx, l’idée que l’homme est sa propre promesse. Ce monde est celui d’une certaine harmonie avec l’hypothèse de Hegel «  Le rationnel est réel et vis de versa ».

Goethe parle de la rupture, de cette perte absolue de la magie de l’harmonie, des attirances entre les éléments qui obéissaient à des causes mystérieuses (pas perçu comme une énigme) au profit hégémonique de la figure de l’homme. Pour le romantique il ne faut pas approcher le mystère. Goethe perçoit un monde qui commence à être désenchanté.

(L’Ouvrage de Mary Shelley, « Frankenstein » illustre cette critique radicale de la modernité.)

La musique romantique :

Émergence de la musique romantique qui voit le développement de ces formes : symphonies, poèmes symphoniques, mythologies, les concertos, solistes. Au XIXe, on passe du Clavecin, cordes pincées où les nuances sont limité au piano forte, le marteau tape sur la corde qui permet de varier l’intensité des sons.

– Concerto pour violon de Mendelssohn. 1844.

On arrive au sommet du romantisme avec la fin XIX notamment avec Mendelssohn et Debussy.

Karine «  Je ne sais pas de quoi ma musique est l’héritage, je ne connais pas l’historique de la musique que je compose ».

Intervention de Norbert, reprise de l’époque baroque et de la querelle du colorie :

Cette querelle amène l’art français de cette époque vers le Rococo. Victoire de la couleur aux dépens du trait, cela nous amène sur les peintures d’Antoine Bateau à travers le style des fêtes galantes. Le Rococo concentre le classicisme de la peinture ainsi que le colorie. Ces peintures sont dites « peintures d’appartements », elles deviennent importantes dans les maisons. En France, Le Rococo est un art d’intérieur pour les appartements bourgeois : « Le verrou », Frivolité de Fragonard.

Giovanni Paolo Pannini nous montre à travers ces œuvres ces voyages, c’est ce que l’on appelle «  Le grand tour ». Les jeunes hommes de cette époque faisaient un tour d’Europe pour voir les belles choses. Toute la jeunesse de beaucoup de pays va se rencontrer et va donner lieu à une uniformisation du style et amener le néo-classicisme.

Le Peintre Antoine Mex illustre un portrait de Winckelmann, archéologue qui est considéré comme l’un des premiers historiens de l’art. Il est connu pour cette recherche sur la conservation de l’art à Pompéi. Pour lui, si les beautés grecques ont pu émerger c’était grâce à la démocratie. La recherche autour de la question artistique émerge et va toucher de plus en plus de personnes.

Le Peintre David illustre bien la relation entre son époque et sa peinture. Il sera le peintre officiel de Napoléon Bonaparte et entrainera avec lui les peintres de la Révolution française. Ces derniers deviendront les peintres officiels de l’empire. En réaction à ces peintures magistrales, le peintre Goya interpelle dans ces peintures en dénonçant l’horreur des guerres napoléoniennes.

D’autres tableaux sont représentatifs de cette période :

–          «  Le Radeau de la méduse » de Gericault. Cette peinture représente les traces du néo-classicisme. On y trouve des corps athlétiques, des jeux de couleurs qui illustrent bien la querelle entre néo-classicisme et romantisme.

–          «  Les Fossoyeurs » D’Eugène Delacroix, on y perçoit un retour du crâne et de la mort qui peut être comparé au tableau de Jean-Auguste-Dominique Ingres : «  L’Apothéose d’Homère » de 1827.

–          Nous voyons émerger une peinture bourgeoise à travers les « Chevaux de Longchamp » avec Degas.

 Fin romantisme :

Cette période se termine avec une multiplicité de peintres de Delacroix à Degas, en passant par Goya. Mais pas seulement cette période se caractérise par la montée des impressionnistes. La peinture n’est plus assimilée à dieu, à une religion, à la virtuosité, ou encore au pouvoir. Elle éclate et donnera naissance à d’autres courants de l’impressionnisme au cubisme tout en passant par le futurisme. Le phénomène de la dispersion éclot au sein des productions artistiques.

Intervention de Miguel :

L’hypothèse centrale est de dire que l’art ne représente pas une époque, mais la produit, de la même façon que l’industrie, la recherche, les conquêtes, le travail des hommes produisent des formes.

Pour Hemingway : il est mieux de penser que la nature imite l’art que le contraire. Il y a une quantité d’interfaces dans lesquels il y a une coproduction sous des contraintes et des nouveaux possibles qui produisent des époques et expliquent la position de Kant sur les formes substantielles. Nous sommes à un moment donné où les vécus de notre époque, où l’individu se sent comme un personnage central de son histoire, le monde comme figurant et la nature comme un décor. Comment est-ce que l’on arrive à comprendre quelque chose avec une telle extériorité ?

Cette dernière est construite dans la modernité et se déconstruit au moment du romantisme. Dans l’art, on va se questionner sur cette étoffe commune qui relève de dimensions complexes.

Comment la peinture à travers les peintres ou encore les musiciens acceptent d’être happés par l’époque ?

 A.K

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24 rue Saint Leu
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Tél. 03 22 92 17 98

Nicolas Saelens, responsable artistique

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